Mots de la direction


Située au cœur du petit village vaudois de Ropraz, à deux pas de Lausanne, l’Estrée se distingue par une vie culturelle riche, une architecture folle et un accrochage minutieux. Imaginée par Alain Gilliéron en 1989, elle est devenue fondation en 1993 et est reconnue d’utilité publique sans but lucratif. En 2019 l’Estrée fêtait déjà ses 30 ans !

Après 30 ans d’existence, et au fil des rencontres artistiques, il est bon de savoir que partout sur cette planète, nous sommes un certain nombre à croire que, comme l’écrit Maurice Béjart : «L’art n’est pas un luxe, ni un besoin, ni une épreuve et c’est aux grandes époques de troubles, de révoltes qu’il doit se remettre et nous remettre en question.»   Alain Gilliéron

« Notre fondation présente des œuvres et des idées fortes depuis plus de 30 ans. L’art est un langage universel, il n’a pas de frontière, il est le ciment social indispensable au bon fonctionnement d’une société. Intemporel, il nous montre l’état du monde actuel ainsi que son passé et son avenir. Lorsque nous nous oublions, il nous ramène à la vie, lorsque nous vivons, il nous mène à la réflexion et aux rêves.       

Les artistes sont des visionnaires qui éveillent l’intérêt du spectateur, dans le but de l’intriguer, de le charmer, de le repousser, de l’inviter dans une réflexion, de le questionner ou encore de lui raconter des histoires... Les œuvres d’art sont des fenêtres vers l’ailleurs et chacun est libre de s’approprier et d’interpréter ce qu’il voit pour lui-même. C’est là toute la puissance de l’art. »  Crystel Ybloux

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