Transvaldésia 2017
Rainer Maria Rilke, Une Chevauchée..
Rainer Maria Rilke, éternel nomade, toujours en quête inquiète, aimant la beauté, la perfection, un impossible absolu, conscient du sort de l’Homme et résigné devant son état de mortel, nit sa vie en voulant connaître toutes les a res d’une mort douloureuse après avoir en n trouvé une sorte de paix et écrit son chef d’œuvre : « Les Élégies de Duino ».
« Reiten, reiten, reiten... chevaucher, chevaucher, chevaucher... le jour, la nuit, le jour... et le cœur est si las, la nostalgie si grande... » Rainer Maria Rilke quitte à 21 ans la Prague «allemande» de sa jeunesse et, sensible et instable, poursuivi par le profond sentiment de la nitude de l’Être, il ne s’arrêtera plus. Il chevauche. Et nous chevauchons avec lui et avec le Cornette Christoph Rilke von Langenau, en quête de l’Inconnu trop connu, dans un Monde angoissant, sans vrai repère, sans vrai amour. La nuit et le jour se ressemblent. Rilke voyage inlassablement, il vit au vrai sens du terme, (er erlebt das Leben), en route vers la mort qu’il sait inéluctable, il s’emplit de visions, d’impressions, de rencontres... Et il écrit, il raconte, « car les vers ne sont pas faits, comme les gens le croient, avec des sentiments – ceux-là on ne les a que trop tôt – ils sont faits d’expériences vécues. » Comme le Cornette Christoph Rilke, Rainer Maria Rilke connait la Mort alors qu’il a à peine trouvé une forme d’apaisement, un lieu d’accueil et un amour qui l’emplira. Muzot, Merline, Balthus, Pierre, la mort est inéluctable. Rilke les perdra.
François Landolt – 2016
Metteur en scène : François Landolt
Assistante: Isabelle Vallon
Comédiens : Laetitia Barras , Anna Krenger, Chady Abu Nijmeh
Texte dit en allemand : Richard Vogelsberger
Régie : Adrien Gardel
Son / Vidéo : François Planson
Scénographie : Sasha Landolt
Costumes : Scilla Ilardo
Accueil : Brigitte Caloz et Jean-Bernard Demont
Production : Fondation l’Estrée
Lieux de la Tournée : Ropraz, Romont, Rossinière, Montricher, Veyras, Pully, Lausanne